Attention, rareté : une ludothèque a ouvert ce mois de septembre dans la cité Rotterdam. Près de 300 jeux sont à disposition, sur place ou à emprunter.
Au rez de chaussée du 24 Rue de L’Yser, occupé par le Centre Culturel & Social Rotterdam, il y avait l’aide aux devoirs pour les ados, la salle informatique, un lieu pour les repas, et, depuis le 15 septembre, il y a la ludothèque. La grande salle de jeu, éclairée par de grandes portes fenêtres, donne sur l’École du Conseil des Quinze. Le local est au cœur de la Cité Rotterdam. Des tables rondes ont été installée. Sur les étagères, les best-sellers du jeu de société (Monopoly®,Scrabble®, Mille Bornes®…) voisinent avec les dernières nouveautés. Près de 300 boîtes sont à disposition, elles ont été scannées et répertoriées, comme pour un catalogue de bibliothèque.
Christophe et Sarah gèrent les emprunts et encadrent le jeu.
Pour constituer son fonds, le Centre Rotterdam a noué un partenariat avec le magasin Philibert. Jeux coopératifs, de réflexion, d’enquêtes (certains servent de support à des enquêtes ‘en réel’ dans le cadre du périscolaire) sont prêts à sortir de leurs boîtes. Il y a aussi deux salariés embauchés spécialement pour la ludothèque. Sarah et Christophe accueillent les joueurs, lancent les parties, présentent les règles du jeu. On joue sur place ou on emprunte les jeux, à raison de deux jeux pour une durée de trois semaines.
Tout a commencé avec le périscolaire du Conseil de Quinze, où étaient proposés des activités jeux, rappelle Valentin Berger, directeur du Centre Culturel & Social Rotterdam. « Des animateurs ont été formés par la ludothèque de la Meinau et ça a pris. On voulait le faire découvrir à d’autres gens, on a questionné les habitants et eu des retours très positifs. » La ludothèque, accessible à partir de 5 ans (les enfants non accompagnés doivent avoir au moins 8 ans), compte pour le moment une quinzaine d’habitués.
L’objectif est bien sûr de développer cette nouvelle offre pour le quartier et au-delà, ajoute Valentin Berger : « comme pour le festival Familles en Herbe, au début de l’été, nous voulons favoriser la mixité, que ce lieu puisse lever certaines barrières, que les parents viennent avec leurs enfants pour jouer, que les personnes âgées participent. » Jouer est en effet un bon moyen d’échanger et de partager.